Prompt utilisé pour cette image créée avec une intelligence artificielle
Roquefort Jurassic Park
Images produites avec une intelligence artificielle
Roquefort Jurassic Park
Respounchous
Les IA génératives produisent des images à partir d’autres images associées à des mots clefs. Or, ces mots clefs décrivant l’image sont la plupart du temps en anglais. Midjourney fonctionne beaucoup mieux avec des prompts en anglais qu’en français. Il était alors tentant de tester des prompts… en occitan, entre recherche de surprises et de limites comme pour les séries sur les surprises de l’IA.
Cette série d’images créées avec une intelligence artificielle (Midjourney) présente les résultats de prompts en occitan avec des expressions typiquement aveyronnaises. En 2024, quand Midjourney ne comprend pas un prompt, il propose une image de jeune fille comme dans le cas déjà publié des cazelles. Mais parfois les résultats sont plus étonnants ou même proches du sens de l’expression.
Au-delà de l’étonnement et des décalages parfois drôles de ces images, cette série pose la question de l’uniformisation des représentations du monde proposées par les IA génératives. Ces algorithmes ne peuvent fonctionner qu’avec une masse importante d’informations pour inférer des logiques statistiques. Or, les minorités échappent à ces caractéristiques. Les difficultés d’interprétation des prompts en occitan par une IA montrent une limite important de ces outils : ils ne savent pas prendre en compte la rareté, la singularité, l’exceptionnel. L’IA contribue alors à la normalisation d’un monde en anglais, instagrammable et universel.
Antonin Artaud, global warming, event, manifestation
Les prévisions du GIEC sur les conséquences des dérèglements climatiques et la lenteur des changements de comportement ont favorisé l’émergence d’une théorie de l’effondrement qui peut se définir comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi » (Y. Cochet). La crise écologique jointe aux autres crises, économiques, politiques, culturelles, etc. provoquerait un basculement civilisationnel sur la planète entière. Le cinéma, les séries, les romans apocalyptiques fournissent un imaginaire souvent sombre à cette prévision.
L’Aveyron n’est pas une île isolée du reste du monde et serait aussi être touché en partant du postulat d’un effondrement systémique concernant par effet domino tous les territoires, et pas seulement les États-Unis ou Paris… Les images de cette série produites avec une intelligence artificielle montrent des situations plus ou moins inquiétantes, de la dégradation des bâtiments à une guerre civile dans les rues de Rodez en passant aussi par de nouvelles croyances, des migrations et parfois une lueur d’espoir comme un retour des animaux auprès des humains, une autre relation au vivant, etc. Le style photographique réaliste facilite une immersion souvent cauchemardesque en forme d’avertissement si nos modes de vie ne changent pas rapidement. Que restera-t-il de l’humanité en Aveyron et ailleurs si tout s’effondre ?
Aveyron, Respounchous
Rodez, city, sustainable future, global warming, friendly, happy
Il est difficile d’imaginer le futur. En effet, les risques des dérèglements climatiques favorisent des imaginaires catastrophiques si nos comportements ne changent pas de façon urgente. Les humains mais aussi les animaux seront alors impactés violemment par les changements subis d’une Nature bien plus puissante qu’une espèce humaine dans le déni. L’Aveyron, comme toutes les autres zones géographiques, est concerné par ce phénomène mondial.
Si l’esprit humain relayé par certains médias, certaines fictions volontiers catastrophistes construit de possibles futurs d’effondrement, les images d’un futur désirable sont plus rares. Quelques visions d’architecte au moment de la construction d’immeubles ‘verts’ sont diffusées sur l’internet mais si rarement. Or, nous avons besoin d’images pour nous projeter, nous voir, nous représenter dans un avenir séduisant et soutenable.
L’IA est un outil favorisant l’imaginaire. L’utilisation de mots clefs comme ‘sustainable’, ‘future’ associés à des émotions de joie, de bonheur, de plaisir a permis de générer des images parfois assez proches de notre réalité, parfois éloignées voire impossibles. Dans tous les cas, la Nature n’est plus tenue à distance mais intégrée, associée, acceptée au cœur des lieux de vie. Voilà tout un programme !
Les mobilités dites ‘vertes’ regroupent de nombreux moyens de locomotions, souvent les vélos mais aussi les trottinettes, les voitures électriques, etc. Dans l’Aveyron, une association millavoise, In’VD (Innnovation Véhicules Doux), est très active dans ce domaine et conçoit des solutions de mobilité, adaptées à la ruralité, ce qui en fait son originalité et sa grande utilité sociale. Circuler dans l’Aveyron en utilisant des moyens de mobilités respectueux de l’environnement n’est pas toujours simple en raison des dénivelés, des distances, du climat, des voies de circulations encore peu adaptées, etc. Des associations comme les Cyclomotivés expliquent inlassablement aux agglomérations la nécessité de développer des voies vertes. La situation évolue trop lentement au regard de l’urgence climatique mais favorablement.
Cette série prend au pied de la lettre l’expression de ‘mobilité verte’. Les moyens de mobilité sont effectivement verts, couverts d’herbe et de fleur. Parfois, la verdure est intégrée au véhicule et semble participer à son fonctionnement, la photosynthèse devenant alors une source d’énergie et les matériaux vivants une source de protection ou d’isolation. Dans d’autres cas, la nature reprend ses droits sur des moyens oubliés, la couverture végétale évoquant plutôt l’abandon de l’usage. L’imaginaire proposé par l’IA est vert dans tous les cas mais les futurs proposés sont très différents.
Rodez, sustainable future, wild life in the city, on the road, peacefull, joy
Le fromage de Roquefort est un des symboles de l’Aveyron comme le Viaduc de Millau ou les statues menhirs. Son origine est quasiment mythologique et ses caractéristiques en font un fromage à part qui passe difficilement les frontières françaises. Il est par exemple frappant de le croiser aussi peu dans les films étrangers, américains en particulier. Si les baguettes, les croissants ou bien-sûr le vin se retrouvent dans les fictions quand il s’agit d’évoquer la France, le Roquefort semble être ignoré, oublié, presque discriminé.
Cette série est un hommage à ce fromage et souhaite lui donner la place qu’il mérite dans les films à succès : un plaisir pour le repos du guerrier de Batman à Madmax en passant par Dark Vador, une monnaie d’échange dans Dune ou Peaky Blinders voire un trésor pour Indiana Jones. Il est aussi tout simplement de la nourriture pour Hagrid ou Terminator. Il remplace même les pilules rouges ou bleues de Matrix… Dans tous les cas, le Roquefort est au cœur de ces fictions imaginaires.
Aubrac, Beatles, music
Les aveyronnais vont chercher la chaleur du côté de la méditerranée vers le Cap d’Agde par exemple. Traditionnellement, dès le printemps et jusqu’au mois de septembre, les week-ends ou les vacances permettent de faire le plein de soleil, de températures élevées et de promiscuité. Avec le réchauffement climatique, les températures risquent de venir insupportables au bord de la mer et les aveyronnais pourraient avoir moins besoin de chaleur, les hivers étant de plus en plus cléments.
L’Aubrac pourrait alors devenir le nouveau Cap d’Agde, pour le meilleur et pour le pire… Cette série réalisée avec une intelligence artificielle imagine comment les lacs de l’Aubrac pourraient être un lieu de villégiature très éloigné du calme et de la sérénité actuelle. Les dérèglements climatiques nous poussent à penser et construire un autre monde ou… répéter inlassablement les erreurs du passé que cette série illustre.
Le viaduc de Millau est un des symboles de l’Aveyron, comme le musée Soulages ou les dolmens. De nombreuses photos de ce monument parsèment le web, de jour, de nuit, avec du soleil ou de la pluie. L’intelligence artificielle peut s’appuyer sur d’importantes bases de données pour construire des viaducs de Millau assez réalistes. Si les résultats sont ressemblants, ils sont aussi très différents, dysfonctionnels. Le viaduc de Millau comme tous les symboles est devenu une généralisation, une abstraction, une structure identifiable, rassurante comme un repère. Les approximations de l’IA pointent les limites de notre propre perception. Le viaduc de Millau devient un viaduc de Millau.
Imaginer une période de l’histoire est la source d’inspiration de nombreux romans, films, séries, etc. En particulier, les images permettent de se replonger dans une histoire mêlant imagination et souvenirs pour les époques les plus récentes. Images réelles ou reconstruites dans une démarche artistique, ces madeleines de Proust font remonter nos représentations, notre imaginaire. L’intelligence artificielle favorise ce retour en arrière surtout pour les temps récents dont les traces sont présentes dans les bases de données mondiales.
Par exemple, les années Soixante, les ‘Sixties’, sont abondamment documentées par des photos entre couleurs saturées et noir et blanc profonds. Pour l’Aveyron, ces années-là ne sont pas oubliées mais leur écho est de plus en plus lointain. Il est alors possible d’imaginer des sixties aveyronnaises faites de voitures, de manifestations, de musiques, de présence de Beatles sur l’Aubrac ou encore de concert improvisé d’Aretha Franklin dans un village. Cette série d’images créées avec une intelligence artificielle autour du département de l’Aveyron présente des scènes imaginées des Sixties. Elle complète celle publiée sur les années Cinquante sur l’Aveyron humaniste et fait écho aux couples d’anciens aveyronnais.
Pour cette série, les surprises de l’IA ont été nombreuses (cinq Beatles, main et têtes douteuses, guitares disproportionnées, etc.). Sans doute un effet délétère de certaines substances illicites sur l’algorithme de Midjourney…
La saga « Star Wars » a réuni plusieurs générations de spectateurs ce qui est très rare dans l’histoire du cinéma et continue à remplir les salles obscures. Cette série semble être éternelle. Et si la guerre des étoiles s’arrêtait enfin, et si ce conflit trouvait une issue heureuse. Les guerriers pourraient prendre une retraite méritée dans un endroit calme… comme l’Aveyron. Cette série d’images créées avec une intelligence artificielle explore ce scénario avec des héros aux postures mélancoliques, méditatives et aux pensées peut-être nostalgiques de leurs exploits passés.
L’Aveyron est un département à forte identité, un peu comme certaines régions, la Bretagne ou la Corse. La ruralité est très présente en Aveyron, les valeurs aussi. Récemment, une marque ‘Aveyron‘ a été conçue et associée à une liste de valeurs identitaires, dans cet ordre : « Excellence, Eau, Modernité, Haut de Gamme, Noblesse du Travail, Goût, Ouverture, Grands Espaces, Esprit des Lieux, Valeurs Humaines, Entreprenariat, Culture Vivante« . En utilisant ces valeurs dans des prompts (requêtes de création d’image) Midjourney sans évoquer explicitement l’Aveyron, la majorité des images sont en noir et blanc, urbaines, architecturales, baignées de solitude.
L’intelligence artificielle semble avoir privilégié les premiers mots comme excellence, eau ou modernité qui donnent à cette série une vision décalée de la réalité aveyronnaise. L’IA fonctionne alors comme le révélateur d’un impensé : la Ruralité qui se rêve Urbaine (ou comme un machine incapable d’une synthèse réaliste pour ses détracteurs). La pêche apparait cependant ça-et-là. Cette série de 12 (forcément…) images créées avec une intelligence artificielle illustre cette utilisation de l’IA comme réflecteur d’une pensée humaine.
Les statues-menhirs sont un des symboles de l’Aveyron, nous attendant depuis 5000 ans selon le slogan de l’incontournable musée Fenaille qui expose plusieurs d’entre elles. Ces représentations préhistoriques sont assez abstraites et cachent bien leurs émotions. Cette série d’images créées avec une intelligence artificielle (Midjourney) propose des statues-menhirs joyeuses, parfois en groupe, enchantant des paysages aveyronnais et très éloignées des typologies archéologiques.
Les loups sont revenus en France, par les Alpes, puis progressivement dans l’Aveyron du nord (l’Aubrac) au sud (le Larzac). Les rencontres entre l’être humain et cet animal très discret sont exceptionnelles. Ceci explique la rareté des photographies du loup en Aveyron et ailleurs. Le loup a certainement plus peur de l’humain que l’inverse au regard des zones d’implantation de cet animal vivant en meutes peu nombreuses et très mobiles.
Pour autant, il peut arriver que le loup attaque des troupeaux. En octobre 2023, un loup a été tué dans l’Aveyron, légalement. L’internet est inondé d’articles à charge. Cependant, les arguments des associations de défense du loup sont aussi à lire pour tenter de comprendre cette triste situation. L’imaginaire est aussi un puissant facteur d’interprétation pour un animal associé à des représentations négatives depuis l’époque médiévale et au-delà. Dans cette série, vous découvrez des images de loups, créées par une intelligence artificielle, dans un paysage aveyronnais : lesquelles vous ont fait le plus peur ?
« Les loups existent. Ils existent même deux fois, une fois dans les forêts, une deuxième fois dans les légendes qui sont comme des forêts de mots » Christian Bobin, ‘La folle allure’, 1997, p. 165.
Le réchauffement climatique touche l’être humain, sa survie sur la planète, ses conditions de vie. Mais, les humains ne sont pas les seuls êtres vivants à être concernés par cette situation. Les animaux sont aux premières loges de ces dérèglements, victimes inconscientes et involontaires des dérives des modes de vie de l’humanité. Parmi eux, les vaches sont un des symboles du département de l’Aveyron. Nombreuses, très présentes dans le paysage, en particulier sur l’Aubrac, elles ont commencé à souffrir des sécheresses, inondations, incendies, etc. Comme pour la série sur les paysages du réchauffement climatique dans l’Aveyron, cette série créée avec une intelligence artificielle imagine un scénario dans 50 ans dans lequel les vaches oscillent entre adaptation et surtout désolation. Enfin, cette série peut choquer certaines sensibilités.
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Image créée avec une IA (Midjourney)
Après la deuxième guerre mondiale, à partir des années 1950, des photographes ont su repérer et exprimer une forme d’humanisme, la plupart du temps dans des villes et très souvent à Paris. Ces clichés célèbres d’Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Marc Riboud, Sabine Weiss ou Brassaï sont rentrés dans nos mémoires pour former un imaginaire idéalisé de ces années de paix retrouvée. Pourtant, comment ne pas douter de l’humanisme qui transpire de ces images alors que les villes ne sont pas toujours des paradis de convivialité ? Par exemple, le « Baiser de l’Hôtel de Ville » de Robert Doisneau est à ce titre emblématique d’une vision construite d’une ville éternelle de lumière et d’amour.
A la même époque, quelle était la réalité de l’Aveyron ? L’humanisme était-il réservé à Paris ? L’intelligence artificielle permet de penser une vision humaniste de l’Aveyron en suivant les grands maitres de l’école française, une extension du domaine de l’humain au-delà de l’aire urbaine comme Raymond Depardon a su le faire par la suite. Ainsi, certaines images de cette série rappellent des clichés connus, d’autres sont davantage des imitations algorithmiques d’un style. De même, le noir et blanc, la présence d’enfants, de femmes et d’hommes pris sur le vif de leur vie quotidienne transfèrent l’idéal humaniste observé ou rêvé de Paris au contexte d’un département rural. Une photographie scénarisée est-elle plus réaliste qu’une image conçue avec une IA ? Enfin, le regard d’un photographe est-il plus objectif que les méandres d’un algorithme…
Le trail est un des sports les plus pratiqués dans l’Aveyron. Les Templiers, les Hospitaliers, la Transaubrac, etc., les événements se multiplient toute l’année, de l’été à l’hiver. Ces courses se déroulent dans une nature sauvage aveyronnaise, un décor rêvé qui défile en fond d’écran, à la fois proche pour certains et éloigné pour d’autres. Finir certains trails ferait de vous une héroïne ou un héros, le temps d’une journée warholienne. L’intelligence artificielle permet d’imaginer des héros sur fonds de paysages de l’Aveyron dans cette série photographique et philosophique : que révèlent nos héros sur notre imaginaire collectif ?
Les prévisions d’augmentation des températures en raison du réchauffement climatique envisagent jusqu’à 4 degrés de plus en raison des activités humaines. Actuellement, la hausse d’environ 1 degré explique, notamment, la présence de cigales dans le nord Aveyron à la grande surprise des habitants qui associent ces insectes aux pourtours méditerranéens. Avec une augmentation des températures moyennes de 3 ou 4 degrés, l’Aveyron pourrait-il être plus proche de la savane ? Cette série d’images créées avec une intelligence artificielle présente ainsi des lions sur l’Aubrac, des rhinocéros sur le Causse Comtal ou des singes sur le Larzac dans une perspective complètement fictionnelle et non scientifique. Elle complète la série sur le réchauffement climatique.
Les dérèglements climatiques dont le réchauffement ont été prédits depuis de nombreuses années dans les rapports du GIEC qui ont prouvé l’influence des activités humaines sur la viabilité de la planète Terre. Les étés 2022 et 2023, en Aveyron comme ailleurs, ont mis en avant certaines conséquences comme les canicules et les incendies.
Malgré ces évidences, certains continuent à croire à une exagération voire une manipulation ; l’urgence climatique est alors aux yeux de certains septiques un phénomène marginal, politique, passager. De plus, les efforts nécessaires malgré les prévisions scientifiques sont difficiles à engager, se font lentement.
Les images présentées dans cet article et créées avec une intelligence artificielle, illustrent certains effets du réchauffement global comme les incendies, les inondations, les sécheresses voire les tornades dans différents territoires de l’Aveyron. Le style photographique très réaliste que permet l’intelligence artificielle peut rendre plus concret cette réalité. Ainsi, certaines images sont d’ores-et-déjà une réalité, âmes sensibles s’abstenir…
Certains sites web diffusent des photos d’anciens aveyronnais du XIXème siècle ou du début du XXème siècle. A cette époque, les poses longues, la référence au portrait peint, les contraintes techniques, une culture sociétale faite de pudeur, notamment, peuvent expliquer des postures particulières, sans émotions apparentes, presque rigides, figées. Pourtant les anciens devaient aussi rire, être en colère, amoureux, etc. mais aussi vivre dans un village, un territoire auquel ils étaient attachés et qui apparait peu sur ces vieux clichés. Paradoxalement, l’IA peut aider à reconstituer des portraits peut-être plus… réalistes. Cette série vous amène quelques dizaines d’années en arrière avec des aïeux comme vous ne les avez probablement jamais vus. Bien-sûr, ces personnages n’existent pas et n’ont jamais existé ; toute ressemblance avec une personne existante serait étonnante mais pas du tout impossible.
Le web propose de magnifiques photos de l’Aubrac, notamment de nuit. L’intelligence artificielle permet d’imaginer des situations peu probables en Aveyron mais parfois poétiques comme des aurores boréales ou des voies lactées qui seraient visibles en hiver. La nuit en Aubrac imaginaire est féérique même si elle est impossible à voir dans la réalité. Cette série d’images créées avec une intelligence artificielle propose des vues spectaculaires du département de l’Aveyron.
Vidéo créée avec une IA (Luma)
Les œuvres d’art sont souvent dans des musées, circulent de l’un à l’autre. Et si les œuvres de Pierre Soulages voyageaient dans des environnements différents et dans le monde entier… Cette série d’images créées avec une intelligence artificielle s’inspire de ce point de départ qui fait voyager les outre noirs de la jungle au désert en passant par des ambiances d’Urbex autour du peintre le plus célèbre de l’Aveyron.
Les vaches de l’Aubrac font partie de la culture aveyronnaise, un symbole, un repère identitaire. Imaginons un peu ce qu’elles pourraient devenir avec l’aide d’une IA : des clowns, des vaches volantes, etc. Cette série présente des images décalées des vaches de l’Aveyron créées par une intelligence artificielle. La série sur ces mêmes vaches dans 50 ans concerne plutôt le réchauffement climatique.
Cette série d’images créées avec une IA part de l’idée que les musées sont passionnants non seulement pour leurs œuvres mais aussi leurs visiteurs et leurs réactions. Celles des visiteurs des musées d’art contemporain sont assez souvent mesurées, des émotions toutes intérieures, et bien-sûr, interdit de toucher ! Ces images sont un clin d’œil à cette thématique dans le cadre d’un musée célèbre de l’Aveyron, le musée Soulages qui a parfois d’étonnants visiteurs. Elles ont été créées avec une intelligence artificielle d’où certains heureux décalage. Ces visiteurs pourront aussi profiter de l’exposition itinérante et extérieure de ce musée.